French Literature II
Voix du monde
Littérature Française
"Le regard devient ce qu'il contemple" © Plotin
Frédérique Lenoir est né à Tananarive (Madagascar). Après une adolescence turbulente, Il découvre le Banquet de Platon, et son éloge de l'amour qui remplit le vide existentiel, une force cosmique qui réunit le monde à lui-même.
Il mène une quête spirituelle qui le conduit à séjourner en Inde, en Israël, dans des ermitages et des monastères chrétiens en France. Tout en poursuivant ses études de philosophie.
Comme beaucoup de chrétiens aujourd'hui qui se remettrent en question, en triant le bon grain de l'ivraie, il pose ses pas jusqu'au Tibet à la rencontre du bouddhisme.
Aujourd'hui ce bel éclaireur, directeur du monde des religions et des racines du ciel , n'appartient à aucune chapelle. Cette position de penseur libre n'est-elle pas une évidence? Car elle seule, évite l'enfermement, et permet de découvrir avec émerveillement toute nouvelle vérité à la vitesse des perséides.
Bon pédagogue, il écrit plusieurs livres par an... Comment Jésus est devenu Dieu, Socrate Jésus et Boudha, François le printemps de l’évangile, La parole perdue, le temps de la responsabilité. Il reste soucieux de préciser sa pensée, comme si les évènements de sa vie lui fournissaient des confirmations à ses premiers étonnements, petits cailloux blancs sur le chemin intérieur parcouru.
Mais Frédéric Lenoir n'est pas le seul à faire ce chemin initiatique, nous sommes aujourd'hui des milliers que le consumérisme au détriment du monde vivant ne satisfait plus. Beaucoup d'entre nous ont une envie pressante de repenser le monde, certains sont indignés, d'autres, telle une chrysalide, ont déjà commencé la métamorphose…Oui le monde est un grand puzzle, sommes-nous la pièce manquante quand nous regardons les autres construire l’édifice sans broncher ?
C’est un grand jeu de patience, de tolérance, d’amour, d’ouverture aux autres… un défi qui nous concerne tous car il en va de la survie du globe.
Si L'histoire de l'arche de Noé a fait l'objet de nombreuses interprétations, mêlant des raisonnements théoriques, des problèmes pratiques et des considérations allégoriques face à un cataclysme ; à son tour, Frédéric Lenoir, nous fait bien pressentir que nous sommes tous sur le même bateau et que le salut du monde ne peut être limité à la sauvegarde des espèces, sans l’ héritage de qualités psychologiques et comportementales que l'homme doit acquérir afin de préserver l'âme du monde.
Le vieux Rabbin Salomon avait quitté New York pour Jérusalem, Ansya gardienne de troupeau de Mongolie enseignait les fondements de la sagesse chinoise, le père Pedro de Salvador de Bahia, catholique vivait en Oregon, Ma Anada , une mystique hindoue dirigeait un ashram dans le Nord de l’Inde, Maître Kong, un vieux sage chinois, avait la charge d’un temple taoïste non loin de Shanghai, le Cheik Youssouf, était le fondateur d’une confrérie musulmane soufie au Nigeria, et Gabrielle, une philosophe néerlandaise appartenait à une loge maçonnique laïque ; tous furent réunis par des voies mystérieuses.
En ce temps-là, beaucoup furent appelés mais peu élus… car seuls les veilleurs sont les réceptacles de signes … la vision, le rêve, le songe, l’oracle, la voix, le vent, qui soudainement vous revêt du manteau de la conscience et vous pousse inconditionnellement à prendre comme guide le destin, le grand défi d’un départ sans retour, la genèse d’une quête spirituelle vers un lieu inaccessible « Toulanka ».
Perché à quatre mille mètres d’altitude, adossé à la beauté virginale de la montagne enneigée, le monastère tibétain était le tabernacle de la renaissance, le karma avait réuni sept sages qui représentent les principaux courants spirituels du monde ; un jeune garçon Tenzin Pema Rinpoché, et Natina, une jeune fille aux yeux clairs.
Mais pour quelle raison les avait-on réuni ? Tous se retrouvaient pour un temps de méditation silencieuse commune : nous ne prions pas ensemble mais nous sommes ensemble dans la prière. Ils étaient en attente d’un signe extérieur qui les mettrait sur la voie.
C’est alors qu’un événement sonore était venu troubler la quiétude du lieu : le roulement sourd de la fuite d’animaux sauvages, des mouflons fuyaient sur le plateau sans raison apparente.
Durant cette nuit là, les sages virent en cauchemar la destruction de leur patrimoine religieux. Un déluge de feu et d’eau dévastait les représentations du monde fondées sur les grandes croyances … L’émergence d’une nouvelle ère se faisait sentir.
Frédéric Lenoir interroge indirectement son lecteur sur la signification de son existence.
D'où viens-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi sommes-nous sur Terre ? Sommes-nous le jouet de nos instincts et de notre éducation ou bien pouvons-nous acquérir une vraie liberté ? L’âme partie intime et invisible n’est pas réductible au corps physique, elle devient la composante de cette quête universelle.
Chacun de nous a-t-il le temps d’apprendre à se connaître et à s’aimer ?
L’impermanence de notre monde d’aujourd’hui où le tout galope vers son devenir, est-il si différent du temps de la sagesse et du savoir de la nuit des temps ?
L’amour de soi nous conduira-t-il indubitablement vers l’amour des autres, cette contribution à la transformation du monde ? Quelles valeurs bienveillantes laisserons-nous en héritage à nos enfants ?
Un sage prit la parole et dit : « Le regard que nous portons sur le monde n’est pas le monde lui-même, mais le monde tel que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos émotions, de notre esprit, de notre culture. Si le monde vous apparaît triste ou hostile, transformez votre regard et il vous apparaîtra autrement. C’est par un travail intérieur, psychologique et spirituel, que nous pouvons véritablement changer et faire évoluer notre perception du monde extérieur. »
Frédéric Lenoir est le fil qui déroule les indices de votre Ego, avec lui vous marcherez entre deux éternités, celle des pleurs de sainte colombe ou celle de la luminescence des jardins crépusculaires. Cette liberté de conscience vous est offerte, l’homme ne peut se libérer de ses erreurs en les fuyant mais il peut vivre encombré d’artifices qui flottent à la surface de lui-même. C’est cette perte d’authenticité qui le rend supérieur aux animaux : l’angoisse d’être.
F. Lenoir nous donne un lumineux antidote sous la forme de paraboles initiatiques. L’Essentiel devrait nous rassembler et prendre le pas sur ce qui nous divise.
Sept jours d’enseignements seront la source du sens de la vie pour les enfants des hommes.
Bienheureux l’homme qui sait qu’il possède deux grands trésors à l’intérieur de lui-même : la clarté de l’esprit et la bonté du cœur.
Cette spirale de l’éveil est éclairée grâce à la concentration collective ; elle fait appel au discernement et donc à l’intelligence du cœur, et elle pousse l’humain à développer avec volonté ce qui rend l’homme meilleur et le fait progresser.
« L’étonnement est le début de la Sagesse » nous conduit à nous interroger et à découvrir l’invisible derrière les choses visibles. Cette attitude vous protègera de l’endormissement et de l’indifférence à vous-même. Bien sûr cela demande des efforts, de l’indulgence, de l’humour, de la confiance en soi, de la générosité envers les autres.
Pour Frédéric Lenoir, l’important est de se mettre en route sur le chemin intérieur vers la recherche de vérités plurielles, la souplesse de l’esprit évitera le cloisonnement des principes du conformisme, tout en établissant des règles humanistes de justices clairvoyantes.
Le monde n’est ni à conquérir, ni à mépriser, l’art de vivre est de respirer l’air d’une grande pureté, les oiseaux qui traversent l’azur, ne sèment ni ne récoltent, ils se contentent de peu, voyageurs infatigables ils sont les messagers de la beauté qui touche le ciel.
Il en va de même pour tout, celui qui parviendra à prendre une distance sereine face aux évènements de la vie, agréables ou douloureux, atteindra cette sérénité et rien ne troublera le fond de son âme.
Un sage prit la parole et dit : « La vie est un voyage. Comme les oiseaux, nous sommes un jour appelés à quitter le nid de notre enfance pour voler de nos propres ailes. Nous allons découvrir l’amour et bien souvent fonder une famille. Nous allons apprendre un métier pour nous réaliser dans un travail et subvenir à nos besoins matériels et à ceux de nos enfants. Tout cela est bien. Mais tout cela n’est pas suffisant. Au long du voyage de la vie, nous allons rencontrer bien des obstacles. La maladie peut survenir, l’amour peut s’éclipser, nos proches vont mourir, nous ne sommes jamais sûrs de toujours pouvoir faire face aux difficultés matérielles de l’existence. Nous allons aussi découvrir combien il est difficile d’aimer, combien il est rare de trouver un travail qui nous épanouisse en profondeur, combien nous sommes souvent pris en dans des contradictions intérieures, dans des peurs, des colères, des frustrations, de jalousies, des découragements. Au fil de la vie, nous allons devoir apprendre à vivre. Non pas à survivre, mais à vivre. A vivre pleinement, les yeux ouverts, avec conscience et attention. A vivre en étant capable de choisir les bonnes personnes pour partager notre quotidien, en évitant de commettre les mêmes erreurs que dans le passé, en se donnant les moyens d’être véritablement soi-même et heureux, autant que se peut. Tout cela s’apprend avec le temps et l’expérience. Mais il est infiniment précieux d’utiliser au plus tôt la clarté de notre esprit pour nous guider sur le chemin de la vie. Bien des égarements, des erreurs, des mauvais choix et des drames pourront être évités »
Ce livre est un manuel de savoir-vivre, il résonne de la vibration de toutes les rencontres, nous retrouvons cette capacité de s’émouvoir d’un rien, le terreau nécessaire pour nourrir nos racines et transformer nos êtres. Il n’y a plus ni homme ni femme, ni riches ni pauvres, ni Américains ni Chinois, ni bouddhistes ni musulmans, ni Orient ni Occident, ni faibles ni puissants, ni justes ni pécheurs, ni purs ni impurs, c’est l’amour universel qui nous lie sans nous attacher, nous engage sans nous enfermer, nous fait désirer sans posséder, l’amour nous ancre et nous ouvre l’univers entier.
« Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fasse. »
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Marie-Christine Dehove po Frenchwritersworldwide.com
Voix du monde septembre 2014.
Dans ce documentaire-interview, Frédéric Lenoir retrace l'histoire de l'Ordre de la Rose-Croix, depuis son émergence au XVIIe siècle jusqu'à nos jours. Il explique également en quoi les Rose-Croix ont été les promoteurs d'un humanisme et d'une spiritualité qui ont marqué les esprits et que l'on retrouve dans certains mouvements rosicruciens contemporains.