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Contact Info
Pablo Poblète | |
Paris | |
France | |
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Biography
Pablo Poblète est né à Santiago du Chili en 1955, d’un père peintre et d’une mère journaliste d’art. Il reçoit une bourse de poésie en 1977 et 1978. Il se décide pourtant à traverser l’Atlantique pour s’installer à Paris l’année suivante. Arrivé en France, il s’inscrit à La Sorbonne et y étudie la littérature hispano-américaine pour parfaire sa connaissance de son continent d’origine. Artiste accompli, il est à la fois poète, peintre, mais aussi artiste en art visuels et organisateur culturel. Il participe également à de nombreux cercles de diffusions de la culture française et latine. Il est notamment chroniqueur pour la radio, membre de la Francophonie Internationale et du Cercle Richelieu Senghor, et Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques Le livre-poème "Poème d'Amour à Camille Claudel". 1juillet 2012. (poème-vidéo). |
Bibliography
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La voix des Poètes
Huit années se sont écoulées depuis mon idée première de mettre en forme ce concept d'anthologie 116 Poètes d'un autre monde pour la défense de l'écosystème planétaire. Cet ouvrage fait partie de mon humble engagement en ma qualité de Poète, que je suis, pour la défense de certaines causes humaines essentielles et la dénonciation de celles-ci avec ma poésie.
C'est ainsi que cette anthologie fait partie de ce chemin de révolte et de
« résistance culturelle », conscience qui a jailli avec forte conviction chez le jeune poète que j'étais, en 1973, lors du féroce putsch militaire au Chili.
En 1993, j'ai développé le concept d'exposition « Un Tableau, un Symbole, 120 Peintres français pour Sarajevo » (exposition coorganisée avec la Galerie Anne Fugier, en 1994, à la Cité des Sciences de la Villette). J’ai organisé également en 2003 la réunion à Paris de Poètes du Monde contre la guerre des États-Unis en Irak, et puis en 2010, le Rassemblement pour Haïti pour une collecte humanitaire, coorganisée avec la Délégation Wallonie-Bruxelles, Paris et la Croix-Rouge Internationale. read more
Ces poèmes sont des odes à l’ailleurs, des louanges pour la francophonie tant l’artiste ne se laisse pas cloisonner ni mettre des œillères. Il est la voix des sans voix à qui il dédie parfois ses vers. Il célèbre la beauté cruelle et magnifique de l’exil, thème qui lui est cher et qui métaphorise la violence de l’existence. Ces poèmes ne sont pas uniquement des paroles clamées, la bande-son est toujours originale et les musiciens qui l’accompagnent soufflent dans un « didjeridoo », la fameuse trompe des aborigènes d’Australie ou bien frappent la peau de tambours d’Afrique en nous transportant avec eux. Poèmes Desconstructifs, Ed. Sol,Santiago 1987 Notre Dame en Noire, Ed Barde la Lézarde,Paris 1996 Transangeles, Ed. de Espagne.Santiago 1997 Poèmes d’Amour à une Disparue, (Bilingue,Français/espagnol) Ed.Indigo, Paris 2000 Poèmes d’Amour à un Saint Contaminé,(Bilingue) Ed. Indigo,Paris 2004 Voyage vers la Terre de l’Utopie la plus Lointaine, Ed. L’Harmattan,Paris 2004 Psycho-Poésie, Ed. Poèmes Epards. Lyon 2005 Baiser de Pierre Craintive, Ed. L’Harmattan, Paris 2005 Poème d’Amour d’un Immigrant Clandestin à Marianne, (Bilingue) Ed. Sol Santiago/Paris. Fraxerval Nouveau Poème d’Amour à Oradour sur Glane
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Literary critic
Voilà un artiste accompli que ce Pablo Poblète ! Souvent surprenant car multiple, avec lui le métissage artistique prend tout son sens. A écouter sans modération. « C’est pas ta voix, c’est la mienne, où tu es, d’où tu me parles. Retournes à ton peuple qui t’appelles. Vas, vas, apprendre à lire aux enfants sur les décombres… »
Physchopoèmes.... Le retour livre inédit " vertèbre cassée Buenos Aires 1978- Paris1979.
-ne me laisse pas tomber s’il te plaît- tu es ma dernière chance- je crois seulement en toi ne me laisse pas je voudrais revenir avec toi – revenir comme avant- les autoroutes elles sont longues, longues... elles sont ...des hommes géants se précipitent vers moi des cigales que je n’ai jamais vues, elles tournent ! mon corps frémis l’épine dorsale se refroidit, s’effondre le froid envahi ma tête , mon cerveau ,je m’aveugle, je tombe, je vole |
Translation
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Extract of book
POEME D’AMOUR A CAMILLE CLAUDEL Lettre à Camille…La vie Poème de Pablo Poblète. Dédié Aux actrices : Nathalie Philip, Elsa Poblète, l’acteur Charles Gonzalès et l’amie Danielle Coletta. (Paris, 20-29/ 06/2012)
Partie première I Camille Camille Claudel Camille…..la Vie la foudre a sculpté ton nom en rite premier face à l’aventure de la nature dénaturée liturgie spasme des Dieux convertis en destins croisés en apologie au vertige né dans l’obscurité de tes lumières assombries fente aiguë son orphelin étincelle lumineuse en éclat Implosif sans temps sans seconde ni un « après » ni une « racine » non plus une couleur déposée dans ton regard naissant celui qui ne pleure pas mais qui hurle son droit à l’existence sous l’impitoyable dalle humaine sous l’impitoyable rotation d’intolérance in-humaine
Tu es cette larme faite de cristal raffiné qui glisse aujourd’hui et qui glissa hier de ton doux regard cassé parce que en cristal ton regard c’était figé cristal tes mains cristal ta peau cristal ton souffle ta jeune et belle chevelure ton ombre ton cœur le temps pieux de ta vie en souffrance d’une réalité injuste gémissante
Camille ! Camille Claudel ! Camille….La vie ! Interrogation mystère c’est toi qui roule dépérissante anonyme isolée en secret sur l’herbe tendre d’un imaginaire originellement libre c’est toi l’enfermée entre murs violement compacts d’un silence mortel
Serre très fort Camille Le marteau d’illusion ! avec la douleur de tes mains blessées serre pour toujours avec tes mains bénies l’utile qui sculpte et dégage les formes et volumes sensibles de ton souffle de ton génie éternel en bataille en résistance âme divine entre chaos et Sublimation salvatrice !
Frappe ! Ne cesse de frapper ! le marbre de tes anciens souvenirs joyeux et malheureux passion noyée sanctionnée châtiée
condamnée Frappe la conscience collective ! frappe ton intime peau Frappe ton insondable cœur !
Sculpte le virtuel Qui hante ta pensée en cage dans cet au-delà qui t’avoisine Précoce et sacrifié ! qui t’embrasse t’enveloppe te préserve entre ses noires ailes déployées d’un contre-avenir qui cuve ses œufs maudits dans chaque rêve entre tes rêves cauchemars envolés enfuis effacés disparus en amont aux heures tragiques et leurs pénombres sanglantes défilant avec un imperceptible sifflement de souvenirs lointains soporifiques d’une autre vie la tienne sinistre danse accroupie immobile dans l’humiliation sans calendrier ni horloge ni chandelier ni sablier doré
Voile oppresseur devant et derrière tes tourments ta triste galerie des formes scellées en attendant la disparition de ta réelle chair de tes réelles dents squelette ton œil accusateur penché contre la perversité de nos siècles et ses nouvelles inquisitions
Fragilités implorantes -Ton corps- vers le ciel creux vide d’un espace abandonné sans Dieu ni ses créatures -Ton corps- hommes et femmes entrelacés dans le désir et le regret -Ton silence- caresse ou simulacre ou jouissance de l’absence et son poignard absolu -Ton corps- appel sourd sans écho tes os tes sentiments ta moelle avant les cendres tendresse déchirée seins nourriciers clamant Amour ! Amour ! dans l’extension humide et fertile de ta terre française qui t’a vu naître et qui t’a laissé mourir dans le feu de l’indifférence dans le feu d’une colossale perversion d’innocence étranglée sans étranglement sans coupables sans pardon
Amour Camille ! Enterrée ! dans la caravane de l’oubli territoire d’esprits incendiés calcinés sans pitié s’envolant en noire fumée d’une résignation acide vers le royaume De l’amnésie de Soi ! Et du ciel ! vers le royaume d’un « Panthéon sacré » de crucifiés à exploiter leurs calvaires leurs consécrations leurs voyances leurs rêves leurs intimes fragilités et leurs éclatantes beautés comme future marchandise comme sucrée nourriture à dévorer comme expiation psychologique blindée intemporelle pour satisfaire la décadence philosophique de l’être braconnier de l’être consommateur carnivore dans un pouvoir sans âge qui érige son drapeau de fierté culturelle et conscience commerçante comme un colossal couteau dans le ventre maternel de tout ce qui ne lui ressemble pas de tout ce qui vit et qui marche et qui crée dans la périphérie de la vie et la raison imposée
Tu étais hier et tu es aujourd’hui et tu seras demain et après demain Camille Leur « géniale » martyre ! Leur plus belle manufacture ! Toi qui as sombré dans la misère L’objet tué ! Le plus précieux produit à exporter ! celui qui décore les ambitions de tout un peuple à la dérive La splendeur ! d’une société riche satisfaite d’elle même mais vide sans âme sans poésie Ta poésie ! dans la pierre humble la plus humaine pierre qui pleure matière compacte d’amour palpitant née de tes larmes
Voix-Poète-Moine :
« Camille ! Camille Claudel Camille …la vie ! Sculpte et détruis ta raison ! Sculpte et détruis ta mort ! Et après ta mort ! détruis tout parce que tout en toi était déjà détruit toi étoile fugace étincelle cœur cosmique
Echappe-toi ! De ce tombeau Grimpe les murs Grimpe les arbres Creuse avec tes ongles la terre et le temps miséricordieux creuse ton imaginaire décalcifié creuse la mémoire ta perverse postérité
Échappe-toi Camille ! Réfugie-toi dans le fond obscur de ta conscience la grotte de ton Soi parce que il n’y-a plus d’espace ni oxygène la liberté n’existe pas
Ne te regarde plus dans le miroir désenchanté d’une foule sans talent conservatrice bourgeoise figée injuste et punitive de toute insoumission toute transgression de leurs mœurs établis ne te regarde plus dans leur miroir grotesque triste et dérisoire car un métallique crépuscule a déjà définitivement fermé tes fenêtres ta sensualité féminine tes vétustes portes ton sexuel corps de jeune fille ton organe de vie régénératrice ton vieillissement inéluctable ta prison »
Frappe une dernière fois un dernier instant Tes propres mains ! Camille ! Camille Claudel ! Camille …la Vie ! Frappe-toi ! Frappe-nous ! Notre ultime punition ! Notre ultime compréhension ! De ton être incompris ! -il n’y a pas de sang- ici sur ton sol d’anciens pavés innocents Frappe tes mains sculptées ! Sculpteuses ! -il n’y a pas de sang- ici mais le sang est vivant sur ton front d’enfant vieilli accablé -il n’y a pas de sang- ici ni sur le papier de tes lettres censurées avortées mais le sang t’accompagne le sang devenu ton encre ou ton encre devenu ton cri encre qui dialogue et qui tache tes questions qui restent sans réponses suspendues dans l’air de nuages fatigués encre qui s’heurte au paysage témoin bâillonné aveugle encre qu’est la présence de ta non-présence sang de l’espoir encre du désespoir avec son inéluctable non réponse à vie à mort d’amour courageux déchu explosé comme tous « tes solitaires aimés» en plâtre en bronze en pierre en argile fantômes désespérés d’amour temps sculpté d’amour déconstruit amour éteint qui a voulu attendre jusqu’à la fin de la vie attendre en silencieuse révolte le mot en vain tant de fois cherché simple et géant mot d’une impossible destinée jusqu’à périr dans l’imminence de ta mort Camille Claudel Notre propre mort ! votre mort ! d’hier et aujourd’hui Vous ! Les juges ! Les bourreaux ! Les pions ! et les matons ! traîtres d’autrefois ! et toujours ! notables ! et criminels compétents ! de la plus belle espèce humaine L’Être Artiste ! Camille seule ! c’est votre triomphe Camille seule ! c’est votre chasse Camille seule ! votre affreux trophée Camille seule ! c’est votre honte Camille seule ! Seule ! comme les nobles chiens qui ne se suicident pas mais que l’on tue. |
Quotations
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Prize
Remise de médaille de "Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques", |
Vidéos
"Lettre à Camille" 26 juillet 2012. Poème-vidéo de Pablo Poblète, d'après le livre-poème " Poème d'Amour à Camille Claudel".
Métamorphose du langage sous la révolution d'Allende et sous la dictature militaire au Chili
"Je suis la voix Perdue"Un court métrage de Pablo Poblète d'après son livre "Poème d'Amour d'un Immigrant Clandestin à Marianne"
Cours, Cours clandestins
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Event
LANCEMENT ANTHOLOGIE DE POESIE SUR L'ECOSYSTEME PLANETAIRE AU CENTRE CULTUREL PEUGEOT, Paris. 05 NOV.18h. 62,Av. DE LA GRANDE ARMEE 75017 PARIS M° Argentine. MERCI DE VOTRE SOUTIEN. PABLO POBLÈTE, concepteur et directeur de l'Anthologie "116, POETES D'UN AUTRE MONDE POUR LA DEFENSE DE L'ECOSYSTEME PLANETAIRE ET 21 LETTRES OUVERTES" Avec Couverture et œuvre photographique de l'artiste Christelle Westphal. Ed. UNICITE, Paris.www.editions-unicite.fr Organise le lancement de cet ouvrage, le 05 NOVEMBRE, 2013, AU 62, AV DE LA GRANDE ARMEE 75017 Paris M° Argentine à 18h. D'autres lancements sont prévus au Chili Décembre, Santiago, et à "L'Espace Bibliothèque Francophone ,Poète Pablo Poblète" Ville de Talca. (Librairie BYBLOS) Montréal 2014 et Trois Rivières. Contact, acquisition: poesiepablopoblete@gmail.com ou Edition Unicité ,Paris. www.editions-unicite.fr 6% seront versés à Trois associations , de Québec et de Paris. PRIX DU LIVRE: 20 €
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