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Contact Info
Myriam Salomon Ponzo | |
NICE | |
FRANCE | |
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Myriam Salomon Ponzo |
Biography
Myriam SALOMON PONZO née en 1968 à Nice a déjà signé 4 livres sur lesquels les critiques sont enthousiastes et émues.
Myriam SALOMON PONZO a une écriture vive et directe sachant bien maîtriser le mystère. Tous ses livres sont empreints d'une sensibilité à fleur de peau qui laisse le lecteur ému. |
Bibliography
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LES HIRONDELLES SERONT TOUJOURS LA voir Mon petit editeur Extrait des Hirondelles seront toujours là : roman. (édité par Mon Petit Editeur) "Comme tous les soirs, quand tout était redevenu calme, Marion aimait se remémorer sa mère. Elle revoyait l’image du solex quand elle partait travailler et entendait même son bruit particulier. Elle se rappelait les journées, ô combien ennuyeuses, chez Hélène, la voisine du dessous, qui la gardait. Elle lisait Roudoudou toute la journée. Marion souriait au souvenir des jeux avec Edmond du haut du balcon de l’immeuble notamment le petit bonhomme en celluloïd qui avait un parachute et qu’ils jetaient du cinquième étage. Elle fronçait les sourcils quand elle repensait à Edmond accompagné d’une bande de petits morveux hauts comme trois pommes, qui dévissaient une vanne d’eau pour provoquer un geyser qu’ils nommaient le Diable ! Elle revivait les instants où Faustine lui caressait la joue pour terminer par sa chevelure en lui parlant à mi-voix pour la bercer. Pourquoi elle est pas là ? Son petit cerveau de deux ans et demi avait du mal à comprendre pourquoi tout cela était fini. Pour combien de temps ? Pourquoi ? Est-ce que c’était papa qui avait décidé cela ? Était-ce quelqu’un d’autre ? Autant de questions qu’avec les années Marion allait échafauder sans pour autant avoir une réponse pendant très longtemps. Pourquoi avait-on décidé de la priver de sa maman ? Quand elle serait plus grande, ce serait trop tard pour rattraper tous ces câlins dont on l’avait privée, tous ces échanges qui font la relation parents-enfant. Et Edmond, est-ce que leur mère lui manquait comme à elle ? Pourquoi avaient-ils habité une ferme pendant quelques mois ? Marion s'y sentait bien. Ses amies les vaches lui étaient sympathiques. Maintenant ici, elle était seule sans copine, ni animaux à qui parler. Évidemment qu’elle parlait aux vaches ! Tous les petits enfants le font. Un jour Marion qui sera maman pourra observer sa fille faire la conversation au chien et au chat…. Mais pour l’heure, Marion ignorait tout de la vie et de l’avenir qui l’attendait. Des larmes coulèrent sur ses joues. Elle serra fort son nounours Florentin et s’endormit, fatiguée par la longue journée qu’elle venait de vivre."
GABRIEL BEAUREGARD "Rencontre" est le nom du héros de ce suspens se déroulant dans le Montana. Les tueurs à gage vont bon train et les morts ressurgissent quand on ne s’y attend pas. En débarquant à Townlake, Gabriel a replongé, à son insu, dans son enfance. Extrait de "la rencontre" premier opus de la série Gabriel Beauregard "Arrivé chez lui, il franchit la porte du chalet pensif à pas lents, va se chercher une bière au réfrigérateur et s’assied lourdement sur une chaise, sa boisson à la main qu’il sirote à petites gorgées tout en réfléchissant. Une demi-heure passe quand il entend un bruit derrière la porte comme un petit coup frappé. Il jette un coup d’œil circulaire dans le chalet, se lève, se dirige vers la porte pour l’ouvrir puis s’arrête un instant hésitant. Il appuie sur la poignée d’un geste sec. Sur le seuil, se trouve un petit avion téléguidé, modèle année 1900. Il s’empare de l'appareil et tout en le retournant dans ses mains descend quelques marches. Mais un malaise l’envahit progressivement ; un silence anormal règne et une étreinte lui oppresse la poitrine. Il recule doucement vers le chalet en marche arrière et donne un tour de clé. Un autre coup retentit, suivi d’un bruit de caillou tombant sur les planches. Gabriel s’empare de la table en bois et la place contre la porte puis court au pied du lit pour prendre son bâton de marche et le brandit. Son pouls s’affole. Il respire profondément essayant de se calmer Il sent ses jambes faiblir et frissonner, comme pris de vertige. Deux minutes interminables s’écoulent. Il commence à se demander si ses nerfs ne lui jouent pas des tours. Un chien jappe dehors. Gabriel soupire de soulagement. Il retire la table et sort faisant quelques mètres dans l’herbe, la garde baissée, le pas assuré. Subitement tout défile très vite ; en une fraction de seconde, Gabriel comprend qu’il vient de se donner en pâture, il jette un regard circulaire à la clairière en essayant de garder un air désinvolte, il se dirige vers la forêt pour trouver refuge derrière les arbres. Maintenant, il est trop tard pour retourner sur la maison, ILS doivent l’attendre là-bas. Il marche doucement puis parcourt les derniers mètres en courant hors d’haleine et se jette derrière un sapin quand une flèche vient se planter dans l’écorce de celui-ci à l’endroit précis où il a plongé. - Il me chasse comme une bête ! Que faire pour détourner l’attention de ses ennemis ? Il fouille dans ses poches et trouve le sifflet qu’il emporte toujours en randonnée. L’affolement le gagne. Non, il doit réfléchir. Il frisonne d’horreur à la pensée que la flèche aurait pu l’atteindre à un bras ou une jambe. Le ou les types doivent être de sacrés sadiques pour s’être armés ainsi. Il n’a plus aucune chance de lui échapper. ILS savent maintenant derrière quel arbre il se cache, ce n’est qu’une question de secondes. Pourquoi attendent-ils aussi longtemps pour lui fondre dessus ? Peut-être veulent-ils simplement lui donner un avertissement pour qu’il ne se mêle plus à cette affaire. Mais quelle affaire ? Une des trois, la dernière dont il a été témoin dans la forêt ? A moins, que cela n’en soit qu’une seule et même ? Toutes ces questions fusent à deux cents à l’heure dans l’esprit de Gabriel. Puis, il se rappelle avoir lâché dans sa course vers la forêt, le petit avion, mais celui-ci n’est plus là et pourtant, il est sûr de n’avoir vu personne le prendre. Il risque un œil, et aperçoit un type cagoulé assis sur un tronc d’arbre. Un bip se fait entendre et l’homme répond à un talkie-walkie mais Gabriel est trop éloigné pour entendre distinctement ce qu’il prononce. Le gars se lève, coupe la communication et s’apprête à partir. Gabriel n’y comprend vraiment plus rien. L’homme se dirige à grands pas vers le chemin qui mène à Townlake. Gabriel reste longtemps tapi. Puis il devient évident qu’il est à nouveau seul."
Extrait de Visions : second opus de la série Gabriel Beauregard. "Simon va sur la terrasse et allume son ordinateur. Il sort sa clé 3G, l'insère dans le port USB et se connecte à internet. Le logo du moteur de recherche apparaît en quelques secondes. Il tape : symbole de l'aigle dans la chrétienté. L'encyclopédie universelle a tôt fait de le renseigner. Il lit à voix haute : - L'aigle est le symbole particulier de l'évangéliste Jean. Cela a pour origine le texte du prophète Ézéchiel qui décrit sa vision : Je discernais quelque chose qui ressemblait à quatre animaux dont voici l'aspect : ils avaient une forme humaine. Ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes. . . Quant à la forme de leurs faces, ils avaient une face d'homme, leur profil droit était un lion, leur profil gauche un taureau et l’arrière un aigle. (Ézéchiel 1, 5-6.10). Les anciens croyaient que l'aigle renouvelait périodiquement son plumage et sa jeunesse en volant directement vers le soleil et plongeant ensuite dans l'eau. L'aigle est souvent interprété comme le symbole de la Résurrection et du disciple bien-aimé, mais c'est aussi le symbole du Christ. On le disait capable de s'élever dans les airs jusqu’à ce qu’on ne le voit plus. Tous les disciples du Christ peuvent être identifiés aux aigles. Ils partagent la force morale de l'aigle. Dans le Baptême, plongés dans l'eau, ils ont puisé foi, courage et contemplation. On disait que l'aigle, si grande fût sa faim, laissait toujours une moitié de ses proies aux autres oiseaux. C'est l'exemple de la générosité ou de la charité qui anime le vrai disciple du Christ. Simon a terminé sa lecture et reste pensif. Réfléchis, réfléchis...le symbole de l'aigle est le symbole de la Résurrection...(un blanc)...moi j'ai des visions d'une femme qui est morte il y a une trentaine d'années...m'ouip...je vois pas trop le rapport avec l'aigle...je m'égare...pourquoi le fait qu'il y ait des aigles à la place d'anges aurait un rapport avec le meurtre de cette personne ? De toute façon, elle ressuscite pas. C'est juste le fruit de mon imagination...Non, ça colle pas. D'habitude, j'ai beau imaginer des trucs pour mes livres, j'en ai pas des hallucinations. C'est pas normal ce truc. Simon se reporte au texte sur son PC. - Force, justice, prudence. Quelque chose me dit que tout tourne autour de ces trois mots. Mais quoi ? Simon lit un peu plus loin dans le texte. - Ceux qui espèrent que le Seigneur renouvelle leur force... Bon dans Seigneur, évidemment, faut pas que je cherche le Saint-Esprit mais une personne qui le représentait peut-être aux yeux de quelqu'un d'autre. La personne qui a fait mettre les aigles voulait faire passer un message. Mais à qui ? Et pourquoi ? La maison est restée vide...Faut que je trouve à qui appartient cette maison. La clé de l'énigme est là. Dans le propriétaire de cette demeure. Simon ressent soudain un frisson glacial le long de la colonne vertébrale. Bon Dieu ! "
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Literary critic
Portraits d'écrivains...
Rencontre avec MyriamSalomon Ponzo : " Visions" la série des gabriel Beauregard.
Krystel : Ton envie de devenir écrivain… Elle vient d’où, ça remonte à quand ?
Krystel : As-tu une méthode particulière pour écrire ? Des petits trucs d’écrivain…
Les mots de nanet sur Gabriel Beaurregard
L’entrée en matière est directe, on assiste à une scène de chasse ! Une arbalète, un chasseur, une proie. Pourtant, derrière cette partie de chasse d'apparence anodine se cache déjà un mystère : pourquoi le chasseur approche-t-il quelques minutes après un hydravion ?
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Translation
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Extract of book
L'auteur jette ses émotions et son ressenti comme ils lui viennent à l'esprit afin d'en garder toute la fraîcheur. Le tout est chargé de l'émotion et la tendresse portées à l'enfant et l'homme de sa vie. Le portrait d'une mère, d'une maîtresse, d'une femme passant les années sous le regard bienveillant de ses deux amours, auxquels elle rend hommage avec pudeur et parfois impudeur dans ces textes. Des moments de bonheur, de doute, de peur, de jouissance. La vie tout simplement. Extrait de Coeur à cris chez lulu. : textes intimistes Dans le jardin Tu cours, tu sautes, tu transportes une branche, des feuilles. Tu parles toute seule, jouant tour à tour, les personnages de ton enfance et de ton monde d'innocence. Tes cheveux volent, ton sourire est radieux. J'aime te voler ces images sans que tu me voies.
Averse de printemps Tu tombes brusquement et ce n'est pas comme l'hiver ; tu ne nous fais pas peur. Au contraire, nous aimons rester sous tes gouttes fraîches contrastant avec l'air chaud.
En deux minutes, tu amènes à nos narines, l'odeur de la terre mouillée. Ce parfum nous enivre et remonte jusqu'à notre cerveau, réveillant notre mémoire.
Cette averse, ce sont nos jeunes années où nous étions chaussés de bottes en caoutchouc, parce qu'à l'époque, c'était les chaussures les moins chères pour l'hiver et que nous n'étions pas riches. Mais nous, nous nous en fichions. Notre bonheur, c'était les flaques d'eau, le ciré jaune dans lequel nous étouffions, l'eau qui coulait sur le rebord du chapeau assorti au ciré, la frange de nos cheveux, collée au front, nos rires emportés par la brise légère et qui se perdaient dans les ruelles du village. Ô douce averse, reviens quand tu veux m'apporter ces cinq minutes de bonheur que tu viens de me donner. |
Quotations
"Le hasard est l'excuse des âmes sans volonté " © Romain Rolland |
Prize
"Coeur à cris" sélectionné sur Frenchwritersworldwide.com le Livre du mois d'octobre 2012. Commentaires de Myriam Salmon Ponzo sur Facebook 28/09/2012. "Retouver la chronique de Marie-Christine Dehove sur frenchwritersworldwide ...c'est une grosse émotion pour moi . C'est de la Bombe cette chronique." "Quelle magnifique surprise !!! Surtout le jour de la St Gabriel ( fête du héros de ma série à suspens Gabriel Beau regard !) Merci !!! je suis toute émue !! Merci Marie-christine !! je suis contente que cela t'ai plus ! " © Myriam Salomon Ponzo.
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Festival du livre de Guillaumes 20/08/2011 read more article festival du livre de guillaumes |