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Contact Info
Jale Arditti | |
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Biography
Jale Arditti écrit de petites historiettes ... des contes...
Ma Muse se balade
Elle a pris sa liberté, ma muse, et s’est envolée vers d’autres raconteuses d’histoires, je sais qu’elle ne m’a pas quittée, elle a eu le besoin de vacances, de connaitre d’autres lieux et d’autre pc. Peut-être languit-elle les plumes, les stylos à encre, les crayons bille, ou même les pinceaux des raconteuses chinoises…..
J’ai voulu la faire revenir, dans mes moments de joie, quand j’ai senti des colères m’envahir, quand la fatigue m’a surprise, quand un document blanc de word me regarde moqueusement.
Elle me ressemble ma muse, elle fait à sa tête, elle a besoin de liberté et de changements.
Ma muse se balade, et moi qui voudrais raconter des histoires, moi qui ai tellement d’idées, me sens incapable de les ranger intelligemment pour mes lecteurs.
Elles sont drôles les muses.
La muse d’un de mes amis peintres, lui a fait changer de direction, lui dont ses tableaux étaient une musique de couleurs pour l’âme, s’est mis à peindre des monstres venus d’autres mondes à vous donner des cauchemars, les galeries lui refusent de l’exposer tandis que les jeux vidéo lui payent une fortune pour ses monstres, allez comprendre les muses. La muse d’une chanteuse l'a faite transformer en cuisinière, maintenant elle sert des plats hindous dans son restaurant sur la plage.
Elle reviendra bientôt ma muse, je le sais, et je l’attends, elle reviendra avec le sourire aux lèvres, les larmes aux yeux, sa main dirigeant ma main pour des prochains voyages…..© Jale Arditti 2013
Elle est aussi photographe.
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Bibliography
Peut-être,
Dans son immense château fait de vapeur aux couleurs de l'aurore, illuminé avec des chandeliers de pluie reflétant la lumière de la foudre, elle se promenait ce matin-là un certain sourire dans les yeux.
Sa longue robe blanche enveloppait son corps fluide et transparent, elle s'assit devant son immense écran qui lui refléta son image à laquelle elle sourit. Son sourire du réveil alluma l'écran et son regard se posa sur son monde.
Son monde changeait à une vitesse incroyable, les guerres, la nature qui se révoltait aux exigences de l'humain, l'abondance et la misère qui se côtoyaient comme une chose normale et sans solution, et pourtant…..
L'intelligence humaine dans laquelle ses gènes à elle réalisaient des merveilles. Des technologies nouvelles apparaissaient chaque jour dans tous les domaines. Certaines étaient catastrophiques et certaines voulaient la remplacer, l'envoyer à la retraite.
La remplacer, elle, dans une petite boite à écran lumineux, avec des milliers de points, qui au toucher s'ouvrait et montrait les nouvelles, la mode, les films, la TV et la route…la remplacer elle….haha…son rire se dispersait dans son château…..
Elle aimait cette heure matinale, où elle se délassait en regardant son monde, en partie son œuvre, elle cligna des yeux pour fermer l'écran…. Le contact se coupa comme prévu…. Puis une toute petite lumière…. Une étincelle….Un tout petit clic…. Elle sourit…l'écran s'illumina… l'image d'une enfant apparut, un sourire où il manquait deux dents, un doigt qui se lève en signe de victoire…..
Va-t-elle pousser la touche Delete… . Que pensez-vous? Nous sommes toujours là…
© Jale Arditti.
Une histoire banale,
Une Histoire Banale qui aurait pu n'être pas Banale...© Jale Arditti
Le Modèle
De petite taille, un corps qui avait l'apparence d'être à peine sorti de la puberté, elle était un modèle recherché par les peintres et les sculpteurs de cette ville en haut de la montagne. Pendant la saison des vacances les touristes qui affluaient, achetaient tableaux et sculptures où elle figurait dans des différentes poses toujours avec un ruban jaune qui retenait ses boucles folles aux couleurs cuivre.
Georges avait soixante-quinze ans, il était veuf, il vivait dans un grand appartement près de la place centrale, Il aimait l'art, surtout la sculpture régionale de tous les pays. Sculptures d'Afrique et Esquimaude se côtoyaient dans une grande vitrine qui parcourait les deux murs de son salon. Une femme maya tournait son dos à un Monk chinois, un Andalou côtoyait un Aztèque. Un méli-mélo de cultures vivait harmonieusement et en paix dans ce domaine.
Son fils lui rapporta de son séjour à la montagne une statue en bronze de grandeur moyenne, d'une femme-enfant assise sur un tabouret les genoux pliés sous elle, un vrai ruban jaune retenait ses boucles folles.
Georges comme chaque fois qu'une nouvelles statue venait habitait chez lui, avant de la posait dans la vitrine, la posait sur une table en face de son fauteuil préférée. Il la contempla quelque temps dans tous les angles et décida que si elle n'était pas une œuvre d'art, une force émanait de cette figure. Deux mois plus tard elle prenait place à côté d'un Kamikaze Japonais.© Jale Arditti
Orgueil
Sans prière, sans discours, sans larme et sans regret, le cercueil descendait doucement dans les entrailles de la terre noire gorgée d'une pluie torrentielle d'hiver.
Peu de gens assistant à cette cérémonie du dernier voyage. Pourtant il était connu dans la région, ses faits, ses gestes et sa photo paraissait continuellement sur tous les medias. L'annonce de son décès subit avait été annoncée dans tous les journaux avec les détails du lieu et de l'heure de la cérémonie. Sans raison apparente, l'espace du faire-part resta blanc Aucun rédacteur des journaux du matin n'y fit attention.
L'énergie de son orgueil était tellement puissante, que même après sa mort, elle avait arrêté l'encre du faire part de sa mort.
L'humilité l'accueillit tendrement à l'arrivée.
Il se défendit, la repoussa, se moqua de sa patience, lui tourna le dos. Lui l'orgueilleux voulait continuer la tête haute et le corps droit, elle le suivit, quand la chair disparut, quand seule la lumière de l'âme fut visible, près de la rivière, sur une feuille de lotus elle posa ce reste d'énergie, murmura une prière et poussa la fleur dans le courant …..
Le premier cri du nouveau-né fut un appel à l'amour …..© Jale Arditti
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Literary critic
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Translation
May be
In his immense castle is steam the colors of dawn illuminated with chandeliers reflecting light rain lightning, she walked that morning a smile in his eyes.
His white robe wrapped his fluid and transparent body, she sat in front of his huge screen that reflected her image that she smiled. Her smile lit up the alarm screen and his eyes rested on his world.
His world is changing at an incredible rate, wars, nature revolted the requirements of human abundance and misery that coexisted as something normal and no solution yet .....
Human intelligence in which its genes realized she wonders. New technologies appear every day in all areas. Some were catastrophic and some wanted to replace it, send it to retirement.
Replace it in a small box bright display, with thousands of points, which opened to the touch and showed the news, fashion, movies, TV and the road ... replace it .... haha ... its scattered laughter in his castle .....
She loved this time of morning, where she was relaxing watching the world, part of its work, she blinked to close the screen .... The contact is cut as expected .... Then a small light .... A spark .... A little click .... She smiled ... the screen lit up ... the image of a child appeared, a smile that was missing two teeth, a finger rises in victory .....
Will it push the Delete key .... What do you think? We're still here .. © Jale Ardetti june 2013
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Extract of book
Le Voleur de Tendresse
En parcourant la littérature moderne ainsi que plusieurs films, j’ai noté qu’une vague de vampires nous émerge. Pourquoi ? Sommes-nous à ce point assoiffés de sang ? Le cannibalisme renaît-il en nous ? Des questions sans fin trottent dans mon esprit. En réponse mon imagination m’a fait rencontrer Le Voleur de Tendresse.
Âpres avoir payé sa dette a la société, il a été relâché de la prison central, personne ne l’attendait quand la lourde porte de fer à claquer sur son dos. Un bus la conduit à la ville la plus proche. La Banque pour retirer de l’argent, un centre commerciale pour acheter des vêtements, balancer valise et vieux vêtements dans une poubelle. Une chambre confortable dans un hôtel, douche bien chaude, nouvelle coupe de cheveux, un nouveau commencement.
Sirotant un verre de vin blanc à la terrasse du restaurent, il cherche….il voit….il s’imprègne…d’une main protectrice posé sur l’épaule de l’enfant, d’une autre posé sur l’avant-bras de l’amante, d’un léger baiser poser sur le crâne chauve du mari , d’un bras qui soutient la vieillesse, d’une étreinte de deux amies qui se rencontre, de la douceur d’une main qui se pose sur des hanches….
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Son instinct de voleur est toujours là, il ne dévalise plus les banques aujourd’hui, aujourd’hui il vole la Tendresse….© Jale Arditti .
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