Tirez-vous
novel "Let you flee"
Guide loufoque du lâcher-prise !
Mettre les bouts, prendre la tangente, se
carapater et brûler le dur... Planter là, au pied
d’un arbre -et sans attendre pour voir s’ils vont
pousser- la belle-mère, le chien et le crémier:
peu d’élus mais beaucoup d’appelés. La
fuite, comme la plomberie ou l’art de filer les
andouilles, ne s’improvise pas. Elle se théorise,
se réfléchit et se prépare.
Quand un pervers polymorphe de la meilleure
espèce travaille à nous faciliter la vie, en
offrant de quitter ce qui l’encombre, on se tait,
on applaudit, on boucle sa valise, on fourre
dedans Tirons-nous!, guide loufoque du
lâcher-prise, et on lève le camp. Chiche?
Il faut de tout pour faire un monde, même des auteurs loufoques !
Sauve qui peut !
Rémi Devay, totemmisé le tamanoir, écrit entre la quiche et la côte de porc à la bière, parce qu’il a du temps à tuer et que la sciatique monétaire en période de crise se transforme vite en phlébite lancinante.
Après plusieurs essais de titres « Tirons-nous » est né, un livre sans queue ni tête, déjanté…
Un tamanoire , ça trompe énormément !
Mais quel genre d’animal es-tu, Rémi ? Un terrien qui s'intéresse aux sciences de la nature, il aime la physique, la chimie, la biologie...et la philosophie, il a une grande réceptivité d'esprit comme son signe de terre l'indique ( né le 19 septembre 1958).
Une espèce en voie de disparition, comme nous tous…Si nous en croyons tes élucubrations.
Ayant fait des études de journalisme à Londres (London School of journalism), il pratique les deux langues couramment ce qui n’est pas négligeable… il aime la provocation. et la dérision…comme nos amis anglais !
Tirons-nous ! Pour aller où ? Là n’est pas la question.
Il faut vraiment que la coupe déborde pour que l’on s’autorise parfois à dépasser la bienséance et se montrer tel que l’on est. Pourtant, le lâcher-prise est un acte libérateur. S’abandonner pour mieux se retrouver… Il s’agit en fait de se séparer d’une attitude identifiée comme fausse rencontre. Prendre conscience de notre incapacité à tout contrôler permet d’ouvrir une porte sur la confiance en la vie.
Remi Devay se lâche …Et on rit ! Il pratique l’ironie du sort avec succès…Son humour est le filtre protecteur entre lui et son lecteur, une sorte d’autodéfense instinctive qui le caractérise. La cigarette et l’alcool à la Gainsbourg sont ses indispensables artifices à la création.
Loin d’être un sombre C..…un peu brut de décoffrage... Il aime ces mots de vocabulaire un peu crus et vulgaires, qui sont sûrement pour lui un gage de liberté, et d’authenticité, d’existentialisme à la Rémi Devay…
Il faut que jeunesse se passe…Mais non, il ne changera pas ! C’est trop tard pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.
Avec son guide loufoque, Rémi Devay vous encourage amis lecteurs à le suivre sur cette voie… Même si en fin de parcours vous n’êtes pas rendus !
Avant propos :
« Abandonner sa vie sociale est certes lâche, mais je trouve qu’il est franchement encore plus minable de ne pas y mettre un peu de talent et de classe. Mon but est de vous y aider ! »
Dès le départ du livre vous décryptez l’ambiguïté !
L’auteur vous propose d’abandonner votre vie sociale, et débute par « je » et tout en finissant par « nous »… L’auteur vous avoue indirectement qu’il ne lui est pas possible de vivre seul … et qu’il est comme un lierre ' terrestre ', il a besoin d’un support pour s’accrocher… sinon il meurt… et là vous saisissez que le lâcher-prise de l’auteur lui-même n’est pas accompli d’entrée de jeux et que « Partir, s’abandonner » et se « donner une deuxième chance » nécessite du cran et de la confiance en soi.
Avertissement !
Ce livre est exclusivement réservé aux adultes de la métropole, on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ! Et le n’importe qui c’est vous lecteurs… pour moi ce livre doit être proscrit pour les enfants, adolescents et adulescents ‘grandeur et décadence’ supposent des pré-requis de lecture et de connaissances agrémentés d’expériences vécues.
Rémi Devay vous propose de tout quitter, la maison, son chien, son chat, son lit, sa boîte aux lettres, son bar, ses séries télés, ses rêves, ses amis, sa banque, son travail, sa maîtresse, son amant, son bol alimentaire, ses sales petites manies...et j'en passe et des meilleures.. avant qu’ils ne vous quittent.
Vous ne trouverez ici que les passages les plus convenables, les autres restent à votre discrétion, vous serez donc obligé de l’acheter si vous désirez satisfaire votre curiosité.
Pour commencer
Quitter son chat… seule Incartade autobiographique de ce livre, n’en croyez rien !
Je dois vous avouer être une des rares personnes qui ait fini par détester
son chat, puis son chien, et ce de leur vivant La tâche me semble donc
être facile. Mon chat s’appelait Michael, en hommage à Michael Caine.
Michael fut un chat aussi gracieux que féroce.
Ne vais-je pas trop loin en l’évoquant ? Car tout de même, ce chat fut et
n’est plus. Il n’est donc plus question de le quitter. Néanmoins, sa trace est vivace
Quitter sa banque avant qu’elle ne vous quitte !
Les copains d’abord Le tamanoir ensuite. Altruisme polis oblige…
« Alors que vous transpirez abondamment...
conservez en mémoire ces utiles paroles de feu Georges Brassens…
Non, ce n’était pas le radeau
de la Méduse, ce bateau,
qu’on se le dise au fond des pores,
dise au fond des pores »
Le texte est rehaussé d’expressions crues : « L’entubage courtois en 12 leçons » et d’expressions argotiques « Ce mec connaît son taf ».
Quitter son emploi, avant qu’il ne vous quitte…
Ici encore on sent que Remi Devay s’imprègne des textes de chansons contemporaines qui l’inspirent :
J’ai bien peur que cela ne soit pas « socialement correct ». Néanmoins,
comme le chantait si bien Jil Caplan :
La vie sera Western ou ne sera pas…
Quitter sa boîte, sa clientèle, ses associés, ses employés…
Quitter son amant ou sa maîtresse :
Là très aux faits de l'actualité, Rémi vous propose la théorie des genres,
Vous pouvez choisir votre genre, masculin ou féminin, vous serez responsable de l'orientation de votre sexualité...mais de quel genre est l'auteur ?
Le tamanoir est le Prince charmant dont rêvent toutes les adolescentes. Gentil, serviable, tendre, délicat, il fait passer l'amitié et l'affection avant la conquête. Il idéalise et intellectualise ses relations avec les femmes. Il n'y a pas plus féministe que lui, sa maturité affective vient en vieillissant...
L’heure était grave. J’entendis les glaçons tintinnabuler par le haut-
parleur de son téléphone. Je compris à cet instant précis non seulement
que la nuit serait longue mais que ma perception du couple allait subir
une disruption* spatio-temporelle….
*la disruption-fractures des roches calcaires ou la disruption est une expression qui laisse entre-voir une nouvelle façon de penser.
Quitter sa voiture !
L’auteur vous prévient "Aller simple" que si vous quittez tout ce n’est pas pour revenir ensuite.
«C’est une évidence : on n’a pas assez d’essence pour faire la route
dans l’autre sens, on avance (Alain Souchon) »
L’auteur reconnaît avoir la mâchoire en dents de scie...
« Pour être premier faut avoir été second à un moment ou à un autre ! »
Le tamanoir qui renifle à ras de terre, manque forcément d'envergure et de hauteur, il fait un excellent second plutôt qu'un grand mentor.
A l’impossible nul n’est tenu…
On aperçoit quelques inégalités dans l’excellence des textes…
En effet, certaines de ces pages, devenues des pages collectives ont perdu la qualité intrinsèque de la plume de l’auteur lui-même. J’en veux pour preuve :
La tâche vous semble encore impossible ? Non, nenni, nein, niet, ou
encore no fucking no way! (Comme le dit si bien xyz., une fidèle
facebooquiniste).
Fidèle à sa mission d'observateur du quotidien et d''empêcheur de dormir en rond, l'art de tirer le meilleur de ce que nous avons de pire...
Ce genre littéraire est par définition très difficile.
Aujourd’hui le lecteur instruit est critique : ‘on ne pardonne plus, on tue’ comme dit Walter au point virgule; à Paris. Rémi Devay est un fan de la Belgitude surréaliste.
Mais l’auteur, fier, sachant cela et restant obstinément sur le départ, vous livre en compensation une recette de gambas pas piquée des hannetons :
"Tirons-nous page 25". Essayez ! c'est l'adopter.
En ce qui concerne la classe promise en début de livre…on reste sur sa faim, peu mieux faire, un peu cabot, Rémi est pourtant un fin connaisseur de mises en bouche….
Rémi Devay est un auteur attachant et généreux, même si tous les lecteurs ne pouvaient le suivre dans toutes ces divagations humoristiques… Vous en jugerez par vous-même…
Loin de se prendre au sérieux, et pour cause, il vous laisse un goût d’autodérision à propos de son livre : « Bon ! Allons-y, sinon vous allez revendre ce livre et n’en espérez pas plus de 2 € ».
Achetez maintenant !
Rémi Devay
Tire-vous, petit manuel de l'abandon
Littérature humoristique
ISBN 979-10-252-0037-7
Vous procurez le livre papier ou pdf.
Aux Editions : François Bourin
mcdehove © pour frenchwritersworldwide.com
En savoir plus sur Remi Devay
Livre du mois Octobre 2011
Michael le chat, vous propose de découvrir les mises en bouche
du " Tamanoir est Blanc " à Paris